Numéro 1 (janvier 2008)
Depuis cinq ans, la municipalité parisienne relance périodiquement l’idée de construire de nouvelles tours. Potion magique ? Vieille recette ? Ou signe spectaculaire d’un manque de réflexion sur l’avenir de la capitale et de son agglomération ?
Le Corbusier (1929), Roland Barthes (1964), Ada Louise Huxtable (1966), François Mitterrand (1972), Robert Auzelle (1975), J.-G. Ballard (1975), Rem Koolhaas (1992)
L’architecture de Frank Gehry est souvent envisagée du seul point de vue de son génie artistique. Une enquête sur les péripéties qui ont accompagné la reconversion du premier bâtiment qu’il a construit à Paris dans les années 90 montre le rôle déterminant joué par ses maîtres d’ouvrages successifs.
Architecte, critique, enseignant et historien, l’Écossais Alan Harald Colquhoun (né en 1921) est à la fois l’acteur et le témoin attentif de cinq décennies d’histoire de l’architecture. Esprit libre, calme et curieux, il a su garder son indépendance vis-à-vis des figures qu’il a côtoyées (Banham, les Smithson, Eisenman…) et des courants qu’il a traversés (Team X, postmodernisme, critical theory…). Rencontre avec un « guetteur du siècle ».
Wright s’est très tôt insurgé contre l’Académie des beaux-arts qui régnait encore sur la pensée architecturale dans les années 1880. Il en garda une certaine aversion pour la France qui, en retour, l’ignora et continue de le méconnaître. Longtemps en marge dans son propre pays, ce fut une personnalité exceptionnelle et pas seulement dans le domaine de l’architecture.
Une visite à l’exposition Richard Serra du MoMA révèle les incidences paradoxales, sur la perception des œuvres du sculpteur, de la « disparition de l’architecture » revendiquée par le concepteur des nouvelles salles du musée.